chtidunkerquois

shurik’n77 wrote:

Bonjour je voudrais savoir si un candidat peut récuser un membre d’un jury à un oral

Non

Pourquoi cette question ? 

J'ai quitté la DGFIP pour la Douane, et même si j'ai apprécié l'ensemble de mes 12 années à la DGFIP je n'y reviendrai pour rien au monde, je suis trop bien ou je suis 

ambrel82 wrote:

Bonjour,

Ayant réussi le concours de contrôleur en externe, je me posais la question sur l'affectation des contrôleurs stagiaires dans les enfip.
Car j'ai eu des échos que après avoir fait les voeux pour mettre les enfip par ordre de préférence, l'administration fiscale mettait les contrôleurs stagiaires dans les différentes écoles en fonction du lieu d'habitation. Exemple, pour moi qui vit à Colmar dans le Haut-Rhin, j'aurais plus de chance d'être à l'ENFIP de Lyon. Pouvez me confirmer ses affirmations ?
En vous remerciant d'avance.

En toute logique oui, mais on sait bien que l'administration et la logique sont 2 choses contraire... Si il y a de la place il te mettront à Lyon, si il y a beaucoup de gens de l'Est , Sud-est qui demandent Lyon et que les places ne sont pas illimitées, il te mettront à Noisiel ou Noisy-le-Grand

Auf wrote:

Bonjour à tous,

J'espère que tout est positif pour vous, ce ne l'est pas pour moi, malheureusement et ça arrive. 
Soyez-en sûrs mes amis, ceci n'est aucunement emprunt d'amertume, j'aimerais simplement vous partager mon expérience lors de l'oral.

Au-delà du fait d'avoir attendu près de deux heures pour passer effectivement l'oral, le jury a trouvé bon - à la suite de ma présentation - de me questionner sur mon passage entre mes études dans les Humanités et les finances publiques. J'ai présenté de nombreux arguments. 15 minutes de discussion sur ce thème, et malgré une apparence chez le jury d'un blocage évident sur mon parcours, j'ai su garder la face. Après cela, le jury m'a proposé de discuter de l'état général de l'Education Nationale. Je pensais que je m'étais trompé de lieu et que j'étais dans le 15eme arrondissement en train de passer le CAPES. Tout ceci a été suivi de 2 questions liées à la fiscalité et à l'économie pour une durée de 5 minutes tout au plus.
Il me semble que le jury - et le service recrutement de façon générale - doit assumer que certains parcours sont interdits à l'accession au poste et dans ce cas ils bafouent allègrement l'un des principes fondamentaux du concours de la fonction publique, à savoir l'accessibilité pour tous au concours, car il est bien que cette accessibilité soit permise en droit mais le concours doit être accessible également en fait, sinon c'est une large tromperie. 
La discrimination relative au parcours ne peut être justifiée en aucun cas du moment où la volonté, l'envie et la motivation, ainsi que les connaissances, sont réunies. 
Ce qui me révolte légèrement est ce que je me suis senti condamné dès le moment où j'ai annoncé mes études.
J'espère, pour tout au monde et la dignité du service public, que certains ici ayant fait des études dans les Humanités, se sont vus être admis. Je n'attends qu'à être contredit, cela me rassurerait presque. 
Si certains parcours sont - a priori - prohibés, il serait honnête de l'exprimer clairement lors de l'inscription au concours, ce qui ferait économiser du temps, de l'énergie et de l'argent à beaucoup de personnes.
En vous souhaitant une bonne continuation à tous et, derechef, félicitations aux lauréats ! 

Auf.

Je vais p'tet t'apprendre une chose mais lors de l'oral le jury est souverain des questions qu'il pose, et non ton parcours scolaire et tes diplômes dans l'humanité n'ont rien à voir dans l'échec de ton concours, saches que la DGFIP est remplie d'agents et d'agentes avec des diplômes d'histoire, de droit, d'économie, de philosophie, de psycho, ou bien même qu'ils n'ont pas de diplôme ou encore qu'ils n'ont que le BAC, bref le problème ne vient pas du jury mais de toi. Petit conseil pour l'année prochaine, le jury cherche avant tout des collègues avec qui il a envie de travailler et ce, peu importe le diplôme ou le parcours précédent

Lorange wrote:

Bonsoir, 

Je me permets d'intervenir car je comprends tout à fait votre situation. J'ai moi aussi été admise au concours externe d'IFIP cette année, sauf que je suis diplômée d'un Master 2. 

Comme vous, j'avais hésité à passer ce concours vers la licence, mais j'ai finalement choisi de continuer mes études jusqu'en Master 2 afin de me spécialiser, car les postes qui m'intéressent (en services centraux en l'occurrence) sont des postes à profil. Sachant qu'énormément de lauréats du concours d'inspecteur ont un bac+5, je pense très sincèrement que vous risquez d'être désavantagé(e) si les postes que vous visez exigent un CV. Pour les postes sans CV, c'est votre classement au concours qui fera la différence.

Certes, accepter le bénéfice du concours cette année vous garantira un travail à vie, mais une fois en poste, il vous sera (très) compliqué de continuer vos études, et vous risquez de stagner au même grade plus longtemps que si vous aviez d'abord obtenu un M2. Si vous avez déjà réussi le concours avant même d'avoir obtenu votre licence, c'est que vous l'aurez sans aucun problème une fois le Master en poche, et avec un meilleur classement ! (Pour ma part, j'ai fini dans le top 30 cette année, ce qui aide pour la première affectation et n'aurait clairement pas été possible si j'avais passé le concours plus tôt.)

Continuer vos études et travailler à la DGFiP à côté en tant que stagiaire/vacataire/contractuel(le) peut être un excellent compromis, c'est ce que j'ai fait et je ne peux que vous le conseiller !

Ce n'est pas forcément vrai, j'ai su l'histoire d'une collègue qui avait les diplômes requis et l'expérience pour un poste à profil  en Centrale et un autre candidat sans aucune expérience, la personne qui a été sélectionnée pour le poste n'est pas la personne qui avait le diplôme requis...